D’une grande richesse photographique et audiovisuelle, l’exposition Barbara découvre une femme aux multiples facettes, une artiste qui sut construire son parcours sans jamais se trahir ni se répéter.
Barbara : une longue dame brune, un visage aux traits dessinés, des textes ciselés chargés de mélancolie, telle est l’image en clair-obscur qui s’impose sur papier glacé. L’exposition propose au contraire de passer derrière le rideau : elle raconte l’histoire d’une petite fille juive à l’enfance meurtrie, qui décida que le spectacle serait sa vie et le théâtre, le décor de son quotidien ; elle dévoile la femme que devint Barbara, vibrante et lumineuse.
Sa voix, son timbre inimitable embarque le visiteur dans le récit profond et réjouissant de cette libération. S’y découvrent ses débuts méconnus à Bruxelles, où la jeune Monique Serf affronte la pauvreté mais impose sa diction travaillée et son allure gironde. Quand vient l’heure du retour à Paris, Barbara, cheveux courts, silhouette amincie vêtue de noir, se frotte à la bohème des cabarets. De ces années d’errance, la « chanteuse de minuit » gardera irrémédiablement le goût du voyage, du précaire et de la liberté. Si elle chante d’abord les mots des autres, ceux de Brel et de Brassens, Barbara écrit bientôt ses « petits zinzins » : des confidences musicales et feutrées, comme une manière de s’offrir sans se découvrir. Cachée derrière son piano, puis debout, puis dansante, la femme se métamorphose enfin, sous le regard des grands photographes de l’époque : Robert Doisneau, Jean-Pierre Leloir, Just Jaeckin…
Tarifs : Complément de billet exposition « Daho l’aime pop » : 4€ / Tarif réduit 2 (-26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux) : 6€ / Tarif abonné : 8€ / Tarif réduit 1 (groupes et titulaires d’un billet de concert Philharmonie de Paris) : 9€ / Tarif plein : 11€