Cet atelier en anglais propose de s’initier de manière ludique et concrète au concept et au fonctionnement du bitcoin et de la blockchain en construisant un « mineur » de bitcoin.
Le bitcoin a été conçu comme un système électronique décentralisé pour les transactions financières. Chaque nœud (utilisateur·rice) dispose au départ de la même opportunité d’obtenir une récompense lorsqu’il valide une transaction. Ces dernières années, ce système a suscité une compétition féroce, où la puissance de calcul était décisive pour gagner des bitcoins, d’où l’apparition de fermes de serveurs, très gourmandes en ressources. Cette compétition ne bénéficie qu’à celui qui possède la technologie la plus puissante et la plus efficace, avec pour conséquence un énorme gaspillage énergétique.
Bitcoin of things transforme cette manière dispendieuse de produire des bitcoins en une loterie ludique. À l’aide de matériel électronique rudimentaire, l’objectif de cet atelier est de transformer des objets du quotidien -clavier, salière, agrafeuse, tampon ou maracas- en outils de minage absurdes capables de se connecter à la blockchain, de calculer un hash et d’essayer de remporter la récompense de 12,5 bitcoins.
L’atelier comporte différentes étapes :
Une introduction à la blockchain et au bitcoin.
La création d’un wallet bitcoin (chaque participant crée le sien).
Une introduction à l’électronique.
La construction d’un mineur de bitcoin (chaque participant crée le sien) : il combine un micro-contrôleur Wi-Fi, différents capteurs comme un accéléromètre, des microphones et des boutons générant un « nonce » (qui désigne en cryptographie un nombre arbitraire destiné à être utilisé une seule fois).
Intervenants :
Martin Nadal est un artiste et codeur créatif basé à Linz en Autriche. Il a collaboré à différents projets et animé des ateliers liés à l’art et à la technologie. Ses œuvres ont été montrées à Ars Electronica, au ZKM à Karlsruhe et au Medialab Prado.
César Escudero Andaluz est un artiste et chercheur spécialisé dans l’interaction homme-machine, une approche critique des interfaces, la culture numérique et ses effets politiques et sociaux. Depuis 2011, il est chercheur à la Kunstuniversität à Linz en Autriche au Interface culture LAB. Ses œuvres ont été montrées dans de nombreux festivals et institutions d’art électronique, dont Ars Electronica en Autriche, ZKM en Allemagne, Hangar.org en Espagne et KIKK en Belgique.
Tarifs : Sur inscription : 0€
Billetteries :
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