Guillaume Alric, moitié du groupe électro THE BLAZE s’est lancé en solo dans un projet intimiste entre photo et musique : Enfant Sauvage. Un an après la sortie de son album Petrichor, la Factory Polka expose, en octobre, les images qui ont inspiré ce travail inspiré de sa propre histoire. Et des photographies prises de son quotidien adolescent, dans la campagne nivernaise entre la fin des années 1990 et le début des années 2000.
L’histoire d’une génération. La dernière a avoir vécu sa jeunesse sans Internet, sans les réseaux sociaux. Pas de smartphones dans les images en noir et blanc exposées à la Factory Polka sous le titre « 58500 » (le code postal de Clamecy, ville dont est originaire Guillaume Alric), mais des cabines téléphoniques, des lecteurs CD, des paquets de tabac à rouler colorés. Et des grands espaces. Cet éden, il en fait la matière et le décor de trois clips du projet Petrichor : Silent Love, Time to Fall et Force Field et qui constituent le contrepoint contemporain d’un étonnant univers photographique en noir et blanc.
Dans « 58500 », les images en noir et blanc de Guillaume Alric dialoguent avec des tirages couleur inédits issus des clips d’Enfant sauvage. Un projet à part où dialoguent l’image fixe, la vidéo et la musique d’un artiste prometteur dont on découvre aussi le talent de photographe. Tirages de collection aux formats 40×50 et 60×80 en édition limitée à découvrir sur polkafactory.com.