Harpe, violon, clavecin, violoncelle se mettent au vert.
Les musiciens baroques du XVIIe siècle n’ont pas seulement cherché à illustrer la nature, ils l’ont faite vivre. Du Chant des oiseaux de Clément Janequin à La Gallina (la poule) de Tarquinio Merula, en passant par les pièces de Monteverdi, ils y ont vu une source d’inspiration inouïe, tantôt paisible, tantôt fantasque, tantôt enjouée.
L’ensemble La Fénice (le phénix, en italien), qui revisite depuis 1990 la musique baroque sous la direction du cornettiste Jean Tubéry, raconte avec talent l’éveil du printemps et des sens dans la forêt.