La beauté sereine du Concerto pour violon de Beethoven, servi avec élégance par Isabelle Faust, et la richesse foisonnante de la Première Symphonie de Mahler : deux œuvres solaires et majestueuses, deux monuments qui célèbrent la vie.
Isabelle Faust met sa fine sensibilité au service du Concerto pour violon de Beethoven, partition « chaleureuse, pure de toute virtuosité gratuite » (Boucourechliev), qui mit un certain temps avant de s’imposer au répertoire. Son Larghetto instaure un dialogue entre le soliste et l’orchestre « comme improvisé, moment de poésie pure qui glisse entre rêve et réalité ». Autre œuvre solaire d’une ampleur quasi-cosmique, la Première Symphonie de Mahler brasse les styles, mélange les genres et colle au réel pour mieux s’échapper vers des contrées de pure fantaisie : bruits de la nature, musiques de cabaret, souffle populaire se muant en refrain lancinant (celui de « Frère Jacques »), climax fracassants irriguent cette fresque foisonnante.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
Tarifs : Cat.6 : 10€ / Cat.5 : 20€ / Cat.4 : 25€ / Cat.3 : 35€ / Cat.2 : 40€ / Cat.1 : 50€
Billetteries :
Billetterie de la Philharmonie de Paris