Défenseur convaincu d’un joyau longtemps caché de Schumann, Renaud Capuçon en exalte les beautés, avant qu’Emmanuel Krivine n’illumine la Symphonie n°9 de Bruckner, impressionnante cathédrale sono…
Défenseur convaincu d’un joyau longtemps caché de Schumann, Renaud Capuçon en exalte les beautés, avant qu’Emmanuel Krivine n’illumine la Symphonie n°9 de Bruckner, impressionnante cathédrale sonore à l’élévation mystique unique.
Dédiée au « Bon Dieu », la Symphonie n°9 de Bruckner est restée inachevée malgré de nombreuses années de travail. Elle conjugue la grandeur, l’effroi (les ricanements sardoniques du Scherzo) et la pureté, s’achevant sur un horizon ouvert qui laisse entrevoir des paysages sereins. Le Concerto pour violon de Schumann, écrit en 1853, prend place au sein de l’ultime période créatrice de son auteur. Il fut inspiré par le jeu de Joseph Joachim, qui reconnut qu’il n’était pas parvenu à en maîtriser la haute virtuosité : de fait, l’œuvre ne fut pas jouée du vivant de Schumann et ne trouva un éditeur qu’en 1938. Enthousiaste de l’œuvre, Yehudi Menuhin l’envisageait comme « un pont entre les concertos de Beethoven et Brahms ».
Lieu : Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
Tarifs : Cat.6 : 10€ / Cat.5 : 20€ / Cat.4 : 30€ / Cat.3 : 50€ / Cat.2 : 65€ / Cat.1 : 75€