TUMI En Concert Au New Morning

TUMI En Concert Au New Morning

Quand

27/07/2016    
21 h 00 min - 23 h 59 min

New Morning
9 Rue des Petites Écuries, Paris, 75, 75010

Type d’évènement

C’est l’incarnation même du son contemporain de l’Afrique du Sud, un mix post apartheid détonnant et coloré, jamais résigné, toujours défricheur.

Souple dans les grooves, tranchant dans les mots, précis en permanence.
Tumi est l’une des figures du Hip Hop Sud-Africain, né en Tanzanie en 1981, l’exilé globe-trotter qu’il est depuis sa naissance s’est longtemps distingué de ses pairs avec un vif lyrisme et une passionnante griffe, empreinte d’une spécificité musicale caractéristique d’un travail de longue date avec Tumi and The Volume. Leurs déplacements en Europe et Amérique du Nord ont servi de canevas pour ce qu’il appelle son groupe « sorti du placard ». Avec 4 albums solo sous son aile, il est à présent prêt à porter sa parole dans le monde entier. Après « The return of the King » son 4ème album paru l’été dernier, Tumi s’est embarqué avec ses amis de Chinese Man pour un voyage au coeur de leur rencontre musicale « The Journey » paru le 23 octobre dernier. Dans « The Journey » on retrouve les textes de Tumi qui oscillent en permanence entre dérision et amertume. Derrière l’humour et les punchlines, Tumi partage sa vision du monde et mets des mots sur les maux d’une société déboussolée.Tumi sera en tournée en Europe en juillet 2016 accompagné de son groupe Sud-Africain (Dj, batterie et guitare).

== Ils en parlent ==
Depuis près d’un siècle l’Afrique du Sud a toujours su absorber et acclimater avec ingéniosité toutes sortes d’influences musicales extérieures, notamment afro-américaines. Dès les années 1920-1930, ce fut le premier pays capable de réinventer d’une façon originale le blues, le gospel et le jazz, puis le rhythm’n’blues et la soul, avec une remarquable indépendance par rapport aux modèles originels.

Cet album étrange et captivant démontre la même singularité sud-africaine dans le domaine du rap, bien que ce mot ne puisse résumer la musique, d’un éclectisme très extrémiste, de Tumi and the Volume.

Tumi Molekane s’est d’ailleurs fait connaître en éditant ses poèmes avant de les dire, de les enregistrer et de s’imposer comme rapper…

Et quel rapper !!!…Écoutez par exemple la façon infaillible dont il swingue sur les syncopes de la batterie dans « Sticks & Stones »…

Tumi ne s’est d’ailleurs pas trompé de modèles, puisqu’il avoue s’être éveillé au rap en écoutant Kurtis Blow et LL Cool J.

Tumi est un enfant de la fin de l’apartheid : né en 1981 en Tanzanie où sa mère était exilée, il y a grandi dans un camp d’entraînement de l’ANC. 1992 : amnistie. À onze ans il est brutalement plongé au cœur de Soweto et découvre au lycée l’antagonisme raciste – et aussi religieux car il est d’une famille musulmane. À la journaliste canadienne Denise Benson, il expliquera : « c’est alors que j’ai commencé à prendre au sérieux ce que me disait ma grand-mère, et aussi le fait de scander des rimes, comme une sorte de catharsis. »

Musicalement, le déclic décisif viendra de sa rencontre, au début des années 2000, avec le bassiste « blanc-juif » (tel que Tumi le qualifie avec une ironie affectueuse) David Bergman et deux Mozambicains, le guitariste Tiago Paulo et le batteur Paulo Chibanga, issus d’un groupe local de dub dénommé « 340 ml » (contenance des canettes de bière). Au fil de leurs jam sessions dominicales au Bassline, un club fameux du quartier de Melville, l’osmose s’idéalise entre la voix passionnée de Tumi et ce trio instrumental aussi incisif qu’explosif qui se baptise « The Volume » – référence aux 340 ml mentionnés ci-dessus…

De la première à la dernière note, on n’a aucun doute sur le fait qu’on entend chanter et jouer une vieille bande de copains, et c’est agréable.
On a d’ailleurs rarement entendu, dans l’histoire du rap et du slam, une telle harmonie entre diction et improvisation musicale…
L’influence des trios de Jimi Hendrix est assez transparente à certains moments – comme au début de « Bus Stop Confessions » ou à la fin de « The Story behind the Pain ». En outre tout l’album est un hommage très érudit à l’héritage monumental du jazz sud-africain – un thème est d’ailleurs dédié au génial contrebassiste Johnny Dyani. Cependant il n’y a ici jamais rien de banal ni d’évident. D’une seconde à l’autre on passe du jazz au drum’n’bass, d’un désopilant pastiche du kwaito (« Ladies & Gentlemen ») à une auto parodie de rapper. Le tout est ponctué de superbes solos de trombone, ou de ponctuations délicates de violon et de violoncelle. « In a Minute » séduira les fans des Zap Mama comme ceux de DeLaSoul. Quant à ceux qui ne jurent

Tarifs : HC : 22.50€

Billetteries :
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